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Entretien avec Gérard Verret – Jardin Gourmand

Bonjour Gérard, peux-tu te présenter en quelques mots ?

Je me suis installé voici 20 ans dans la plus belle des vallées ! Accueil Paysan, fabrication de produits à base de plantes sauvages et formations. On me surnomme le Farfadet, ce qui s’inscrit dans la continuité de l’esprit magique de la vallée incarné par le célèbre Wurtzel qui enchantait les rêves de nos nuits d’été.

 

Depuis quelques temps, tu parles d’une réorientation de tes activités : cela prend quelle forme ?

L’orientation reste la même, en fait : cultiver notre relation avec le vivant. La forme me conduit à privilégier désormais mes formations pour faire comprendre que la qualité d’une relation suppose une implication intime au-delà des savoir-faire.

Tu es reconnu en Alsace pour ta pratique de la cuisine sauvage.

En effet le sens de tous nos gestes dépend en premier lieu de l’intention que l’on y met. J’invite à un changement de perspective. C’est ainsi qu’apprendre à cuisiner les orties (par exemple) me conduit à témoigner de ce que les orties ont pu m’apprendre ! Passer de l’utilitarisme anthropocentré à une relation authentique

 

Que veux-tu dire par là ?

L’attention portée à la nature peut nous être bénéfique, idée largement partagée aujourd’hui. Or nous pourrions amplifier les bienfaits procurés par les expériences sensitives que nous offre le contact avec la nature.

Whaouu ! ça devient philosophique !

Pas d’inquiétude, je parle de choses simples, à la portée de tous, enfants comme adultes. Il y a différents éclairages pour entretenir cette relation. Exemples : regarder un arbre à la façon du forestier (il y a bien 4 stères), du botaniste (une variété associée à d’autres avec les mycorhizes du sous-sol, de l’industriel (avec les diverses formes de biomimétisme), du cuisinier, du poète, du sportif, du thérapeute, de l’artiste…

L’idée est de dépasser le regard « utilitaire » porté sur la nature pour entrer dans la réciprocité qui est le fondement d’une relation authentique. C’est alors que peut commencer le dialogue avec les farfadets et lutins qui accompagnent « notre » Wurtzel !

Et ça nous amène où ?

Le but est de changer notre regard. Changer de point de vue, de perspective, au propre comme au figuré. L’inversion de regard est un outil puissant pour réaliser que l’arbre nous regarde, que si nous marchons, c’est la terre qui nous porte. Mille exemples permettent d’entrer avec Alice au Pays des Merveilles !

Et la transition dans tout cela ?

Je place la relation au vivant au cœur de ma vision sur les enjeux de la transition. Les gestes vertueux sont indispensables, manger bio est utile, diverses pratiques psychocorporelles procurent un bien-être appréciable. Ceci dit l’impact de nos initiatives se trouvera amplifié en fonction de l’intention que l’on y met. Sauver la planète ou apprendre à mieux aimer la terre !

 

Que faire pour y arriver ?

Les bonnes intentions, un certain « sentimentalisme », même des savoir-faire écologiques ne suffisent plus. Aller plus loin demande d’élargir notre compréhension des enjeux de la période actuelle.

Alors, retourner à l’école ?

Oui, mais « autrement ». Il ne s’agit pas d’accumuler de nouvelles connaissances mais d’aiguiser nos capacités humaines souvent anesthésiées, ce à quoi je m’emploie.

  • Identifier les sources de manipulation, de conditionnement pour retrouver davantage de liberté
  • Consolider nos ancrages dans la sagesse de la nature, tout un programme, en effet, pour gagner en discernement
  • Aiguiser notre curiosité et notre sens critique pour développer notre potentiel de créativité

Et bien d’autres sujets qui ne sont pas abstraits car illustrés par des situations du quotidien… y compris faire la vaisselle !

En pratique, quelle formation proposes-tu ?

L’ensemble de mes formations est animé d’une vision « intégrale » ; elles participent ainsi toutes au même objectif qui est l’accomplissement de l’homme dans le respect de la nature. Par commodité, je suis arrivé à faire un condensé de tout ce qui me tient à cœur en une journée-découverte. Selon le contexte, le même contenu est présenté sous l’un des titres suivants

Les clés du Bonheur

L’Univers des Possibles

Penser autrement pour vivre autrement

Une journée qui n’est pas un stage, ni une formation mais une expérience, des découvertes, de nouveaux horizons pour enchanter votre vie et donner un sens nouveau à vos vacances

Il doit y avoir des conditions ?

Cette journée est une voie rapide qui demande la volonté de s’y engager. Échanges préliminaires pour apprécier si elle convient aux personnes intéressées. Pas adapté aux enfants. Évaluation de fin de journée et attention quotidienne pour mettre en application les résolutions qui pourront être prises. Polycopiés et groupe d’échanges après la journée. Effectifs limités à six. Dispense de paiement du prix en cas d’insatisfaction.

Gérard, Nous te remercions pour le temps que tu nous as accordé ainsi que pour le partage de tes idées et de ta vision de la vie.
Nous sommes curieux de découvrir encore un peu plus ton univers et reviendrons te voir avec le plus grand des plaisirs!

En pratique

Prochaine date : 19 mars

Informations détaillées ici

https://www.jardingourmand.com/ecole-buissonniere/programmes/stages-programmes/115-la-quete-du-bonheur-3.html?date=2022-03-19-09-00

Financement CPF et Chèque Vacances possible

Intéressé mais pas dispo : me joindre pour être informé de nouvelles dates à venir ou formule à distance

Jardin Gourmand – École Buissonnière

3b, rue de Bassemberg – 67220 Lalaye

Gérard 06 80 63 40 26 – 03.88.58.91.44 – 

gerard@jardingourmand.com

www.jardingourmand.comhttps://petillant-de-vie.fr/

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