Viens je t’emmène – Envies d’Alsace et le Rucher du Luttenbach
Notre nouvel article de la série « Viens je t’emmène » vous présente Frédérique et Théo Tonnelier et leurs deux sociétés, Envies d’Alsace et le Rucher du Luttenbach.
Frédérique et Théo vous proposent de nombreux produits issus de leur production ou de l’artisanat alsacien.
Théo s’occupe des abeilles et Frédérique d’Envies D’alsace, mais c’est en équipe qu’ils avancent et se donnent des coups de mains dès qu’il le faut.
Cet article sera en temps partie pour qu’ils puissent se présenter correctement.
Honneur aux dames.
-Frédérique, peux-tu nous parler d’Envies d’Alsace?
Envies d’Alsace a vu le jour en septembre 2017, avec comme concept de représenter les produits régionaux alsaciens ayant tous en commun d’être produits ou fabriqués artisanalement certifiés pour la plupart par des labels de qualité tels que IGP (indication géographique protégé), AOP, bios, médaillés pour certains d’entre eux et surtout proches de chez nous dans un périmètre maxi de 40 km.
» Certains sont adorables et nous encouragent à continuer et ça nous touche beaucoup. «
Comment et pourquoi est née cette idée?
Tout est parti du miel, à vrai dire, avec Théo qui s’est lancé dans l’apiculture, on a voulu compléter notre offre par d’autres produits qui déclinait la gamme du miel tels que le vinaigre de miel, le savon au miel puis en rencontrant nos partenaires-producteurs, on a eu des coups de coeur sur d’autres produits parfois innovants que l’on a eu envie de faire découvrir à une clientèle voulant découvrir des produits authentiques de notre territoire.
-Tu te présentes comme « l’épicerie alsacienne à domicile ». Peux-tu nous expliquer le concept?
En complément de marchés du terroir ou de salons de produits régionaux, j’ai eu envie d’emmener l’Alsace sur d’autres régions. L’Alsace a une excellent renommée en matière de gastronomie, les vins d’Alsace, la bière d’Alsace est très appréciée par exemple, et j’ai eu un réel plaisir à mettre en avant nos partenaires petits producteurs alsaciens en racontant leurs histoires, leurs valeurs et en proposant une palette assez variée de produits « plaisirs ». Nos clients ne pouvant pas tous se déplacer auprès des petits producteurs, un site internet pouvait ainsi répondre à leurs besoins.
-Du coup, pour être clair, pas de magasin, seulement de la vente en ligne?
Pour démarrer mon activité, j’ai commencé par quelques marchés parisiens pour tester les produits en espérant qu’ils commandent par la suite sur mon site, et ça m’a permis d’aller voir plus souvent ma famille. Notre clientèle internet commence à se développer mais certaines personnes , et je les comprends, préférent le contact direct et j’ai ouvert pour l’instant la vente à mon domicile en attendant de pouvoir ouvrir bientôt un petit point de vente pour mieux accueillir la clientèle. Ceci dit, certains ont trouvé un certain charme à ma façon de vendre dans mon salon !
-Qui sont tes clients? Certains d’entre eux ce sont-ils fidélisés?
La palette de mes clients directs ou internet est assez variée en âge, statut social , région d’origine. J’ai déjà expédié mes produits en Suède, Espagne, Danemark et souvent en Belgique à des gens qui connaissent l’Alsace et nos échanges e-mail sont souvent soutenus et intéressants. Les régions françaises sont aussi très variées. Comme je fais plusieurs marchés du terroir , marchés de Noël, salons spécialisés je rencontre beaucoup de touristes mais j’ai également une belle clientèle locale pour le miel par exemple ou pour des colis cadeaux que l’on confectionne ensemble avec le client. J’ai des clients qui sont de bons épicuriens, curieux de découvrir nos spécialités. Je personnalise tous mes envois avec un petit mot de remerciement écrit à la main, ils apprécient d’être reconnus individuellement. J’ai réussi à fidéliser plusieurs clients internet; On les tient au courant via notre fil d’actualité de notre parcours, de la vie des produits et de nos producteurs, de nos difficultés et des réussites rencontrées. Certains sont adorables et nous encouragent à continuer et ça nous touche beaucoup. Notre état d’esprit est d’entretenir une proximité avec nos clients, le site internet n’est pas seulement un outil de vente mais une communication véritable sur ce qui se passe dans notre Région.
-Comment s’est fait le choix des producteurs avec qui tu travailles?
Nous avons sélectionné des petits producteurs proches de chez nous qui travaillent de façon artisanale mais innovante. La plupart de ces producteurs proposent presque chaque année une nouveauté. Nous avons aussi voulu que le courant passe très bien avec eux, il nous semble primordial d’avoir une relation de confiance et partenariat. Il fallait aussi que nous soyons convaincus de leurs produits pour mieux les promouvoir. Et inversement il est nécessaire que eux aussi nous fassent confiance.
Quels sont les critères que Théo et toi trouvez obligatoires dans les produits que vous distribuez?
Les produits doivent être produits en bio ou de manière très raisonnée, de très bonne qualité, labels reconnus ou médaillés, un emballage éco-responsable à 90%, innovants et produits ou fabriqués en Alsace. Et il doivent nous plaire sinon on ne sait pas les vendre !
-Tu souhaites travailler des produits bios ou pas exclusivement?
Non pas forcément, du moment qu’ils sont transparents dans leur fabrication, je n’ai pas que des produits bios mais toujours locaux et en direct du producteur. Ce n’est pas non plus toujours demandé par nos clients un label Bio mais ce que beaucoup de personnes cherchent c’est un produit local et authentique. Dans la mesure où nous savons expliquer en toute transparence comment cela est fabriqué et qui est le producteur du produit les gens savent exactement ce qu’ils achètent.
-En tout cas, tu travailles sur le développement durable en favorisant le circuit court et les productions locales.
C’était vraiment le thème d’Envies d’Alsace. La conjoncture actuelle prouve plus que jamais, que nous pouvons produire dans notre région tout ce dont nous avons besoin. Sans faire de chauvinisme forcé, nous avons une très belle région, riche de son savoir-faire, ses traditions et une culture des saveurs, pourquoi s’en priver ? Si l’on peut en plus faire partager cette richesse, c’est une réelle motivation.
-Est-ce que tu peux nous donner les noms de tes collaborateurs-producteurs?
Vous pouvez découvrir leur visage et leur histoire sur le site Envies-alsace.fr mais je vais vous les citer :
Vins et crémants d’Alsace : Jean-Marie&Hervé Sohler à Blienschwiller
Bières artisanales : Les brasseurs du Ried à Muttersholtz
Vinaigres de miels, Sirops Bio, Infusions Bio : Ferme du Kalblin à Fréland
Savons bio, Huile coco, Savon à Barbe, Shampoing solide: Savonnerie Argasol à Ste Marie aux Mines
Eaux de Vie, Whisky Alsacien, Liqueurs : Distillerie Mersiol à Dambach (arrêt de l’activité car trop compliqué de continuer pour un si petit producteur avec son exigence de qualité mais nous avons encore du stock disponible)
Moutardes fines et gourmandes d’Alsace : Domaine des terres rouges à Miettesheim
Thés bio : Les Jardins de Gaïa à Wittisheim
Kit Bretzels et Kougelhop : Fanny&Fabrice à Neubois.
Miels d’Alsace IGP : Un certain Théo Tonnelier à Breitenau…
-Combien de produits figurent dans le catalogue d’Envies d’Alsace?
J’en suis à environ 150 références et qui varient selon les saisons, nous respectons cette valeur d’une production locale qui travaillent en petite production et selon les saisons, quand le produit n’existe plus car épuisé, nous le signalons aux clients qui acceptent d’attendre la prochaine fabrication.
Merci Frédérique pour toutes ces informations.
Nous retrouverons Théo dès jeudi pour découvrir les secrets du Rucher.
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